THE PEDRITO MARTINEZ GROUP
Après avoir enthousiasmé la critique, leurs confrères musiciens et pléthore de public en concert, ce génial quartet a enfin enregistré son premier album, avec des invités prestigieux comme Wynton Marsalis, John Scofield et Matt Dillon.
En 2006, Guantanamera, un petit restaurant cubain situé au cœur du Midtown Manhattan offre une résidence de plusieurs soirées au percussionniste, chanteur et danseur Pedrito Martinez et à ses collaborateurs. En 2010, le quartet devient officiellement The Pedro Martinez Group. Tous ses musiciens sont exceptionnels. Ils sont d’ailleurs régulièrement encensés par des pointures comme Paul Simon, Wynton Marsalis, Paquito d’Rivera et Sting. Le groupe est acclamé dans le monde entier, fait régulièrement un tabac devant des milliers de personnes dans les festivals.
The Pedro Martinez Group a fait du Guantanamera un point de chute pour tous les amateurs de musiques, les critiques et les spectateurs les plus exigeants, dont des légendes vivantes comme Eric Clapton et Quincy Jones. Du coup, on pourrait se demander pourquoi le groupe continue de jouer dans ce même restaurant. C’est parce qu’au-delà de la reconnaissance qu’ils ont pour cet endroit qui leur a permis de faire leurs débuts, ils savent que cette résidence leur a donné une opportunité unique ; c’est un endroit pour partager la joie de jouer ensemble et faire éclater cette dimension collective devant un public pendant des heures et des heures.
Trois ans après ses débuts, le groupe arrive à un tournant de son existence. Sasha Frere-Jones, critique au New Yorker a récemment décrété : « si quelqu’un peut mettre enfin la musique afro-cubaine sur le devant de la scène, c’est bien Pedrito Martinez. »
Cet enregistrement permet aux auditeurs, où qu’ils se trouvent, de découvrir ce groupe unique et passionnant au sommet de sa cohésion artistique, une collaboration à la fois explosive et harmonieuse.
Ce qui est rare avec The Pedrito Martinez Group c’est qu’ils font l’unanimité, que ce soit chez les spécialistes et les non-spécialistes du genre. Kevin Moore, qui fait autorité en matière de salsa, a écrit dans les notes de l’album, « PMG n’est pas embarrassé quand il s’agit de révéler ses sources d’inspirations- que ce soit des incursions épisodiques du côté du guaguanco [variante de la rumba cubaine], de la timba [musique cubaine], du R&B, du gospel, du blues, du flamenco et plusieurs formes de jazz, de musique classique européenne et de musique folklorique afro-cubaine. Cette capacité qu’ils ont chacun à jouer de ces genres musicaux avec brio et authenticité est époustouflant, sidérant même, mais le fond de l’histoire n’est pas là… Ce n’est pas de la timba, du jazz ou du funk, de la rumba ou de la musique folklorique. C’est une toute nouvelle façon de jouer qui produit des résultats complètement différents à chaque concert. A cet égard, cela ressemble à de l’improvisation jazz, mais ce ne sont pas seulement les notes et les rythmes qui sont improvisés. La forme-même de leur musique est façonnable à l’infini. »
Le public de passage, ceux qui ont pu découvrirt le groupe par hasard au Bonnaroo Music and Arts Festival (Tennesse), ou qui viennent dîner au Guantanamera sans nécessairement être amateurs de musique, se retrouvent bouche bée, bluffés par la pure virtuosité qui se manifeste devant eux, et ce quel que soit leur connaissance de la musique. Pour ces fraîchement convertis, c’est comme regarder les jeux Olympiques à la télé et, contre toute attente, être émerveillé par un gymnaste qui bat tous les records.
Produit par le légendaire Steve Gadd et par Pedrito Martinez, The Pedrito Martinez Group a invité des artistes de renom –et qui comptent aussi parmi leurs admirateurs-, avec Wynton Marsalis (la trompette sur “Lengua de Obbara”), John Scofield (la guitare sur “Travelling Riverside Blues”), Gary Schreiner (l’harmonica chromatique sur “I’ll Be There”), Marc Quinones (les timbales sur “La Luna”) et même Matt Dillon, qui fait une apparition vocale sur “Lengua de Obbara.”
Source: www.vo-music.com