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Cuba est l’un des pays où les rituels et pratiques cultuelles sont extrêmement vivants. Cet héritage d’origine africaine imprègne toute la culture cubaine, au-delà même de la population concernée par les différents cultes. Alimentant même les musiques populaires, il se transmet et se transforme à travers des générations depuis la période de l’esclavage.

Aujourd’hui encore, nombre de musiciens cubains, percussionnistes en particulier, sont initiés à l’un au moins des systèmes cultuels ; ils connaissent toutes les façons de faire parler les tambours, et ce savoir enrichit constamment l’art musical.

Traditionnellement, on étudie les musiques rituelles en se référant aux origines différentes des esclaves importés en terre américaines. Les esclaves étaient regroupés sous des noms génériques comme lucumi (identifié à Yoruba), congo (identifié à Bantou) et carabali (qui vient du Calabar).