Disonible en

C’est un oricha majeur et saint très vénéré. C’est le Dieu de la variole, petite vérole, la lèpre, les maladies vénériennes, et en général des maladies de la peau.

La légende raconte qu’il était un grand amateur de femmes et de fêtes. Il perdit le respect de tout le monde, même de sa femme Ochun qui finit par l’abandonner.

Malgré les avertissements de Orula, divinité de la divination et de la sagesse, il continua sa perversion et coucha avec une des amantes de Celui-ci.

Le jour suivant, il se réveilla avec le corps couvert de plaies purulentes.

Les gens le fuyaient à cause de la contagion, il n’était suivi que par quelques chiens qui aimaient lécher ses plaies.

Il eut beau supplier, Olofin, le Dieu Tout-Puissant refusa de le pardonner et à la fin Babalu-Ayé mourut.

Mais Ochun eut pitié et grâce à ses ruses persuada Olofin de lui rendre la vie. Ainsi, en reconnaissance de cause, Babalu-Ayé est devenu très charitable et miséricordieux.

Sa danse est celle d’un homme malade, trébuchant de faiblesse, s’appuyant sur un bâton : elle exprime toute la douleur humaine.

 

Babalu Ayé