Les abakwas exercent une sincère fascination, en raison du mystère enveloppant leurs rituels, qu’ils refusèrent longtemps de divulguer. Leurs sociétés secrètes n’admettaient que des impétrants ayant prouvé leur courage et leur virilité lors de rites initiatiques auxquels participaient de remarquables musiciens et danseurs.
Les diablitos, personnages costumés chargés d’imposer le respect des coutumes ancestrales, dansaient dans les rues, perpétuant une tradition que l’on retrouve en Afrique.
Aujourd’hui ces rites ont pratiquement disparu, sauf dans quelques recoins de l’île, notamment au temple de la confrérie Uriabon Efi, dans le quartier de Simpson à Matanzas, qui réunit environ un million de zélateurs.