Cette forme de rumba est d’origine urbaine et est un des styles les plus anciens. On retrouve sa présence depuis la moitié du 19ème siècle. Danse lente, de mouvements cérémonieux, met en scène la coquetterie de la femme face à l’homme. Les mouvements sont calmes et lascifs, mais, afin de prouver sa vigueur, l’homme peut saisir entre les dents un mouchoir posé par terre. La femme est mise en valeur, l’homme ne tient qu’un rôle secondaire. Elle se distingue du Guaguanco car on n’y pratique pas le « vacunao », tentative de l’homme de toucher le sexe de la femme. Les partenaires simulent parfois les douleurs qu’ont les vieillards en dansant.