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Le Diagramme de la Salsa

 

La salsa n’est pas un rythme, « salsa » est une étiquette…

La salsa, donc, n’a pas de nomenclature, et n’a pas à en avoir. Ce n’est pas un rythme, ni un simple style adapté à un rythme précis. La salsa est une forme ouverte (…]. Le livre de la salsa : Chronique de la musique de la Caraibe urbaine, 1971 [trad. française 2023] – César Miguel Rondón 🇻🇪

Pays et rythmes qui ont influencé la salsa

(Le schéma et la liste ci-dessous ne prétendent pas être exhaustifs).

  • Cuba (son, rumba – complexe de la rumba: guaguancó, yambú, columbia -, la santeria est transversale : les tambours batá, les thèmes, le vocabulaire lucumi, les orishas sont présents dans la salsa -, guaracha, mambo, chachacha, danzon, mozambique, changui, nengón, kiribá, songo, timba, reparto – rythme urbain mélange de reggaetón, timba et rap-)
  • Porto Rico (bomba, plena, seis, aguinaldo, décima jibara, reggaetón, salsa romantique ou salsa rosa -)
  • Etats-Unis (NYC) (jazz, boogaloo, soul, funk, rhythm & blues)
  • Colombie (cumbia, porro, vallenato, Joeson, mapalé – la salsa est essentiellement caribéenne, mais elle se mélange aussi au currulao et à d’autres rythmes du Pacifique -, salsa choke)
  • République dominicaine (merengue, mangulina, palo, bachata)
  • Venezuela (tambours de Barlovento, joropo, identité urbaine caribéenne)
  • Brésil (samba, choro, maracatú, baião) |
  • Haïti (compas, méringue, rara)
  • Trinité-et-Tobago (calypso, soca)|
  • Jamaïque (ska, reggae – influence rythmique croisée -)
  • Pérou (cajón, landó, festejo – via afro-péruvienne dans les fusions modernes -)
  • Panama (tamborito, reggae en espagnol, calypso congo)
  • Mexique (boléro, danzón, ballade romantique latino-américaine, – entre autres influences harmoniques et mélodiques comme les corridos -)
  • Equateur (bomba du Chota, pasillo, sanjuanito – influence mineure, mais présente chez certains interprètes -)
  • Espagne (flamenco, copla – influences lyriques et harmoniques sur certains boleros-salsa -)

• La base principale de la salsa provient de Cuba et de Porto Rico, mais le phénomène s’est consolidé à New York.

• Des pays comme la Colombie et le Venezuela ont été cruciaux dans l’expansion, évolution et la tropicalisation locale de la salsa

  • La Colombie, le Pérou, l’Équateur et le Chili apportent la racine afro du Pacifique.
  • Le Brésil, le Pérou et Haïti offrent des couleurs rythmiques et percussives que l’on retrouve aujourd’hui dans des fusions comme la timba, le latin jazz ou la salsa expérimentale.
  • Le UK et d’autres musiques internationales ont influencé les rythmes de la salsa. Par exemple, le songo est un rythme afro-cubain moderne qui combine éléments de rumba, son, funk, jazz et rock.
  • La salsa est une expression transculturelle, à la fois afrodiasporique et eurodescendante. Ce diagramme vise à représenter ses influences directes, en reconnaissant que les influences indirectes sont encore plus nombreuses. Nous y avons inclus également certaines musiques influencées par la salsa et des rythmes modernes qui en découlent, car la musique —comme l’histoire— est un voyage aller-retour.

    Andrés

    Le changüí n’est pas du son

    Le changüí n’est pas du son, mais presque. Ils sont de la grande famille de la musique cubaine!

    L’un des groupes les plus forts de timba cubana es l’orchestre de Elito Revé, héritier de son père, voci un documentaire sur le changüí de Elio Revé (le père)

    Elito Revé y Su Charangón- Elio Revé el Embajador del Changüí (Documental)
    Ière partie

    IIème partie

    IIIème partie

    Le jour du son cubain

    Día del son cubano - 8 de mayo

    Le 8 mai, la journée du son cubain – Día del son cubano

    La journée du son cubain est une idée proposée par le maestro Adalberto Alvarez (il nous a quitté le 1 septembre 2021), l’un des meilleurs soneros ! Maintenant, son idée est devenue loi. Un décret pour déclarer le son cubain comme patrimoine du pays a été approuvé. Pour la joie de toutes et tous les soneros la journée est célébrée avec des concerts et des danses (à découvrir sur les réseaux sociaux).

    Avoir choisi le 8 mai comme date pour cette célébration n’est pas un hasard. Par une coïncidence historique, deux grands soneros sont nés à cette date : Miguel Matamoros en 1894 et Miguelito Cuní en 1917.

    Ceci étant dit, l’histoire du son est tellement vaste et ce mouvement artistique tellement prolifère que d’autres coïncidences devraient être plus que probables. Pour nous, tous les jours du calendrier sont remplis de son !

    Ignacio Piñeiro, un grand sonero, et « un radical du son »  disait dans les années 1920 : « El son es lo más sublime para el alma divertir, debiera de morir quien por bueno no lo estime » (Le son est la chose la plus sublime pour que l’âme s’amuse, quiconque ne le considère ainsi pour de bon, devrait mourir). Le refrain a été repris par des orchestres de renom comme el Septeto Nacional (dont Piñeiro fut le fondateur) ou la Sonora Matancera et sa chanteuse vedette Celia Cruz, qui l’ont immortalisé dans la chanson Suavecito. Une autre chanson immortelle est « Échale salsita » de Piñeiro qui est peut-être le thème musical à partir duquel s’est décliné le terme « Salsa » qui qualifierait ce genre de musique caribéenne qu’on aime tant !

    – Les rimes, les paroles du son sont parfois fortes, parfois humoristiques et souvent romantiques, elles sont particulières. Ok ! C’est une question de goût ! Le langage poétique du son n’est pas une menace, mais une déclaration d’amour passionnel. Ce qui caractérise le son est l’improvisation. Les soneros cherchent à surprendre un adversaire qui répond en vers avec des rimes de troubadour ou cherchent à étonner son public en parlant de tous les sujets possibles et imaginables. 

    On peut aimer la rumba, l’afro, la salsa, voire même…😜 le reggaeton et la bachata. Mais, s’il vous plaît, reconnaissons les racines de la musique. Il faut rendre à César ce qui appartient à César.

    On peut vivre et danser sans appliquer ce qui vient d’être dit, bien sûr ! Mais, c’est comme ne pas savoir que les pommes de terre, la tomate, le poivron, les haricots rouges, le chocolat, … sont originaires de l’Amérique du Sud. On peut passer à côté de l’histoire, mais les pommes de terre ont sauvé de la famine à plus d’un pays.

    Pour la musique cubaine, le son et la rumba sont des racines profondes. Un père et une mère qui ont dans leurs gènes l’Afrique et l’Europe. Les Congos, les Carabalís, les Lucumís, les Yorubas, plus de cinq empires et civilisations africaines reparties en plus de 100 tribus se sont mélangées entre elles et aux populations locales, ainsi qu’aux colons esclavagistes. Selon le partage du monde à cette époque-là, à Cuba c’étaient les Espagnols.

    Bien entendu, l’arbre généalogique de la grande famille de la musique cubaine est plus riche que cela, vairé et métisse. Le changüí par exemple est un faux jumeau du son. Différent, mais ressemblant.

    Les populations locales précolombiennes de la plus grande des Antilles : la Subtamo, la Mayarí, la Taíno, la Caraïbe, la Siboney, etc. furent décimées par les colons. Le son, comme la rumba cubaine sont nés d’un métissage africain et espagnol (et un peu d’indigène quand même). Et on adore le son et la rumba ! Sans eux, on n’aurait pas eu la timba, la salsa ni la rueda de casino. Pire encore on n’aurait pas eu les cours de l’association Candela. Dans la pratique on danse surtout la rueda (si les conditions sanitaires le permettent) 😷 et les échauffements reggaeton de Caro son inoubliables. Les cours de Chara et Thomas el rumbero (et tant d’autres prof) apportent tout ce qu’il faut!!! De temps en temps, on fait des cours de son. Danse élégante et sophistiquée, simple pour ceux qui savent mais difficile pour le débutant qui n’a pas le « contratiempo » ni « la clave » à l’esprit.

    Venez aux cours pour découvrir si la clave est bien là dans votre cœur !!! -Ahh, et pour ceux qui ne savent pas ce qu’est la clave, plus encore, venez !! Rejoignez la danse …

    Andrés

    (FaceBook) Santiago de Cuba celebra el Día Nacional del Son Cubano.

    Sources: https://www.ecured.cu/Son (género musical)

    https://www.ecured.cu/Rumba (género musical)

    CubaDebate/Cultura et CubaDebate en français

    https://elchanguisero.cubava.cu/http-elchanguisero-cubava-cu-files-2019-05-x-festival-nacional-del-changüí-pdf

    La Jiribilla – Magazine sur la culture cubaine

    Autres sources: Doc. 100 sones cubanos

     

    8 mai, le jour du son cubain

    Le Son

    La Asociación Candela y todo su equipo desean informarles que este año no se realizará el festival Rumba y Candela.

    Tomamos esta decisión después de una larga reflexión y creemos que un descanso de un año es muy importante para que la asociación y sus voluntarios puedan retomar fuerza y energía.

    team y staff

    ¡La asociación Candela no detiene sus actividades!

    Continúa enseñando con un muy buen equipo este año, un nuevo concepto, continúa organizando eventos y dando su corazón por la música y la cultura cubana.

    Lo que nos gusta:

    ¡Hay algo para tí y para todos!

    Nos gusta bailar Haciendo la conexión entre los orígenes y la pasión a través de una compleja red de sonidos musicales.

    ¡Y tomar algo!

    También nos gusta:

    ¡Nos gusta rumbear!

    Y compartir nuestra pasión por la cultura cubana convocando bailarines y estilos musicales del mundo entero.

    ¡Ven a los cursos los miércoles por la noche!

    Buenos recuerdos

    RyC, ¡fue un éxito, como siempre!

    Les danses et musiques Abakwa

    Les abakwas exercent une sincère fascination, en raison du mystère enveloppant leurs rituels, qu’ils refusèrent longtemps de divulguer. Leurs sociétés secrètes n’admettaient que des impétrants ayant prouvé leur courage et leur virilité lors de rites initiatiques auxquels participaient de remarquables musiciens et danseurs.

    Les diablitos, personnages costumés chargés d’imposer le respect des coutumes ancestrales, dansaient dans les rues, perpétuant une tradition que l’on retrouve en Afrique.

    Aujourd’hui ces rites ont pratiquement disparu, sauf dans quelques recoins de l’île, notamment au temple de la confrérie Uriabon Efi, dans le quartier de Simpson à Matanzas, qui réunit environ un million de zélateurs.

    Abakua con el maestro Sergio Larrinaga

    Les danses et musiques Dahoméennes

    Les Araras, surtout concentrés dans la région de Matanzas et Jovellanos, ont peu marqué la musique populaire. Leur religion a aujourd’hui absorbé des éléments yorubas : Hebioso, comme Chango, est le Dieu des tambours et du tonnerre, et Ayosi ou Sakuata, par exemple sont souvent assimilés à Babalu Ayé.

    Trois tambours à la peau tendue par des chevilles (le junga) , au corps frappé par des baguettes, plus des hochets métalliques (cheré) et une cloche dépourvue de battant (ogan) accompagnent les chants rituels.

    Des haïtiens d’origines araras, arrivé à Cuba de la fin du 18e siècle au début du 20e siècle et baptisés négros franceses (noirs français), constituèrent, dans la province d’Oriente, des sociétés de musique et de danse, les tumbas francesa. Dirigés par un président ou une présidente, ces sociétés, hiérarchisées, organisent des fêtes profanes où l’on interprète des chansons en patois français mâtinés d’espagnol. Le soliste lance le couplet, auquel répond le chœur des tumberas, vêtues de costumes traditionnels ressemblant à ceux des Antilles françaises. Les danses, dirigées par le mayor ou la mayora de plaza, qui siffle pour communiquer ses ordres, sont accompagnées par les trois gros tambours polychromes.

    Ces tambours, à la peau maintenue par des coins de bois consistent, par ordre de taille décroissante, en premier qui improvise, bula et second, plus un cylindre de bois frappé avec des baguettes (le cata), qui maintient un rythme fixe ; une tambara bimembranophone, réservée pour une danse nommée mason, et des sonnailles métalliques (chachas), agitées par les chanteuses ou le mayor de plaza.

    Dans la région de Camagüey subsistent en outre quelques communautés d’origine haïtienne pratiquant le vaudou et employant des instruments de musiques semblables à ceux d’Haïti. Ces communautés, cependant, ont peu influencé la musique populaire de Cuba.

    Les danses et musiques Congos

    Les esclaves désignés à Cuba sous le nom de congo étaient surtout concentrés dans les actuelles provinces de Matanzas et Las Villas, les grandes plantations sucrières de la plaine de Colon, de Cienfuegos et de Trinidad.

    Dans les villes, les congos se structurent autour de maison-temple à la tête desquelles se trouve le tata-nganga, qui officie dans les rites d’initiation, de funérailles et de commémoration. Nganga désigne la puissance spirituelle de l’ancêtre qui préside à tous les rites magiques. Regla de Palo ou regla congo sont les noms génériques de leur système cultuel qui se divise en différentes branches. Cette communauté religieuse des paleros a souvent été désignée à Cuba sous le nom péjoratif de brujos (sorciers), personnages réputés dangereux autour desquels s’est forgée toute une légende de cruauté, en raison de la puissance de leurs rites magiques qui passaient pour « travailler » essentiellement en vue du mal.

    Ochosi

    Il fait parti des Orichas majeurs. C’est un chasseur doté d’une grande acuité visuelle et d’une ouïe très fine. C’est aussi un pêcheur. Il est le 3ème du groupe des Orichas guerriers avec Elegguá, Oggún et Osun. Personne ne connaît mieux les chemins de la forêt que lui, en ce sens, il est aussi le dieu de la forêt. Il représente les forces de la nature. Il est donc naturellement le patron de la faune (surtout des oiseaux) et de la flore ainsi que des chasseurs, des pêcheurs ou des personnes qui travaillent au contact des animaux et plus particulièrement avec les chiens. Il est également grand magicien (le seul parmi tous les Orishas du panthéon Yoruba) et voyant et est considéré comme le magicien de la forêt. Tout ce qui a rapport avec la chasse ou la pêche lui appartient.